NOS EXPERTISES

Overview de nos expertises

NOS RÉFÉRENCES

CHIFFRES CLÉS

45

Enseignes

font aujourd’hui confiance à Univers Retail

12.3

Millions
d’euros

de chiffres d’affaires en 2022

76

Collaborateurs

issus de l'opérationnel (75%) & du conseil (25%)

834

Missions

effectuées depuis la création du cabinet

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Stage, Alternance, CDI, CDD, Étudiant(e), jeune diplômé(e), intéressé(e) par le conseil, ou consultant(e) confirmé(e), expert(e) et spécialiste du Retail ? Venez développer votre potentiel et vous épanouir chez nous !

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MÉCÉNAT DE COMPÉTENCES

Groupe INTYS Partners

Univers Retail est très heureux d’avoir intégré le Groupe INTYS Partners dont l’ambition est de devenir un cabinet multi-spécialiste du conseil en Europe, Univers Retail restant une entité juridique à part entière.

FILIALE DU GROUPE INTYS PARTNERS

Univers Retail s’engage

Univers Retail est partenaire de ce programme initiée par Make.org. À la suite de la consultation autour de la question “Comment améliorer les conditions de vie dans votre territoire ?”, les citoyens « contributeurs » et les partenaires participeront à des ateliers de réflexion et de co-construction. Les priorités exprimées aboutiront à un plan d’action national, expérimentées et déployées à l’horizon 2023.

GRANDE CAUSE DES TERRITOIRES
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Univers Retail14 mars 2023Décryptages
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Univers Retail6 février 2023Décryptages
Univers Retail6 décembre 2022Tendances et Innovations
Univers Retail23 novembre 2022Décryptages
Univers Retail21 novembre 2022DécryptagesLa fidélité et son importance dans les entreprises La fidélité pour une entreprise est un enjeu très important quand on sait que généralement 20% des clients seraient responsables de 80% des revenus d’une entreprise. Lorsqu’une entreprise a des clients fidèles, elle génère plus de profit puisque les clients sont satisfaits et ont donc envie de revenir plus souvent. Ces derniers sont moins sensibles aux prix des produits et des services et ils génèrent un bouche-à-oreille positif. Ils sont également plus actifs sur les réseaux sociaux.  L’enjeu est encore plus important puisque la rétention client coûte moins cher à l’entreprise que l’acquisition de nouveaux clients. En essayant de garder les clients existants et en investissant plus sur eux que sur les nouveaux clients, cela va engendrer de la fidélité comportementale (achat complémentaire, achats répétés, augmentation du panier moyen) et attitudinale (construction d’une relation au travers d’attitudes positives, de la confiance et de l’attachement à la marque) avec en conséquence pour l’entreprise de bons résultats financiers sur le long terme.    Les différents types de récompenses Dans les programmes de fidélité, il existe généralement plusieurs types de récompenses. Tout d’abord, il y a les récompenses intangibles (ou soft rewards) ou tangibles (ou hard rewards). Les récompenses tangibles sont par exemple des économies, des promotions, des cumuls de points, des réductions et celles intangibles de la reconnaissance sociale, de l’estime de soi, de la nouveauté.   La fidélité relationnelle chez Tape à l’Oeil  Le prêt-à-porter est un secteur qui utilise beaucoup le système de fidélité. Pour se différencier de la concurrence, de nombreuses enseignes ont mis en place des programmes de fidélité qui vont au-delà de simples réductions, c’est le cas de Tape à l’Oeil. La marque a en effet compris l’importance de conserver du lien avec ses clients même s’ils ne font pas d’achats. Les clients bénéficient ainsi d’avantages qui contribuent à améliorer l’image de marque, à développer sa notoriété et surtout à générer une satisfaction client.   Le programme de fidélité de l’enseigne s’appelle My TAO Community et il permet d’obtenir de nombreux avantages comme : un accès à des ventes privilégiées, un chèque fidélité lorsqu’un certain cumul de points est atteint, un chèque fidélité pour l’anniversaire d’un enfant, etc. Mais chez Tape à l’Oeil, le programme de fidélité ne se limite pas simplement à des offres promotionnelles, il permet également d’avoir des réductions sur des services partenaires. En effet, la marque a compris l’importance de ne pas se limiter à un simple programme transactionnel, mais également de devenir un réel programme relationnel. Pour cela, l’entreprise propose aux clients fidèles d’accéder à des services gratuits ou à un tarif avantageux. En effet, Tape à l’œil a mis en place des partenariats avec des services adaptés pour les enfants. Par exemple via leur partenariat avec l’application d’apprentissage de l’anglais « Holy Owly » l’enseigne offre 1 mois d’accès gratuit à l’application.  L’enjeu pour Tape À L’Oeil Tape à l’Oeil est une entreprise française spécialisée dans le prêt-à-porter pour bébés, enfants et adolescents de 0 à 16 ans. L’entreprise a été créée par Thierry Delemazure en 1993 sous le nom « 0-13 ans comme des grands ». À l’origine, cette entreprise appartient à Kiabi. Elle changera de nom pour devenir Tape à l’OEil en 1996 tout en appartenant encore à Kiabi. En 2001, Tape à l’OEil devient indépendant et s’accroît alors très rapidement puisque dès 2003, l’enseigne s’internationalise. L’entreprise fait partie de l’association familiale de la famille Mulliez et son siège social est situé à Wasquehal (Hauts-de-France). Tape à l’OEil se définit comme une marque stylée, barrée et raffinée. Sa vision est la suivante : « Aider chaque enfant à développer son super pouvoir ». Pour révéler les super pouvoirs des enfants, Tape à l’œil propose des shootings des collections sur des thématiques spécifiques mettant en avant le talent d’enfants de clients. La marque, à travers sa fondation, s’engage également à révéler le super pouvoir d’enfants en situation de fragilité en aidant des associations grâce au bénéfice des ventes d’un sac fondation au moment des achats.  Un enjeu pour Tape à l’Oeil est de prendre en compte le rôle de prescripteur des enfants grâce au programme de fidélité. En effet, le programme de fidélité est géré par les parents des enfants, mais si les enfants utilisent les services proposés par Tape à l’œil, ils pourront en parler positivement et être l’impulseur des futures décisions d’achats si la marque reste ancrée dans leur esprit. En proposant ces services, ce sont les enfants qui sont ciblés contrairement aux récompenses classiques d’un programme de fidélité.  Par Oriane Blanchet [...]
Univers Retail4 novembre 2022Tendances et InnovationsL’abonnement ou le grand frère de la carte de fidélité La fidélité est l’un des grands piliers sur lequel travaillent ardemment les acteurs de la grande distribution. Un des outils les plus connus est apparu dans les années 50 : la carte de fidélité. Depuis, cette dernière n’a cessé d’évoluer en passant de simple outil de cagnottage à une véritable offre de services (livraison gratuite, réductions spécifiques sur certains produits, rayons…). Aujourd’hui, bien que toujours présente, la carte de fidélité, qui est le plus souvent gratuite, est en train d’évoluer vers un autre style : l’abonnement qui le plus souvent est payant. Tout le monde a déjà eu recours à l’abonnement (téléphone, internet, électricité…). Dorénavant, ce sont les acteurs du retail qui proposent à leurs clients différents services à tous types de tarifs. Le plus connu étant bien évidemment Amazon avec son offre “Amazon Prime” incluant aussi bien la livraison gratuite, du Cloud ou encore de la VOD. Il existe d’autres exemples tels que : Casino avec son abonnement “Casino Max” qui propose des remises immédiates en magasin ainsi que sur les sites web du groupe ou encore Monoprix avec son offre “Monopflix” qui propose des réductions ainsi que la livraison gratuite. Quels avantages pour les clients ? Le client abonné doit se sentir chouchouté, privilégié via des offres exclusives, personnalisées issues de ses habitudes d’achat. Il doit en ressortir une certaine appartenance, proximité envers l’enseigne ou la marque. Quels avantages pour les distributeurs ? Avoir un revenu régulier, planifié, mensuel ou annuel. Se différencier via un catalogue de service satellite, comme l’offre de 4 mois d’abonnement à Deezer pour Cdiscount : les marketsplaces en perte de vitesse post Covid actionnent l’abonnement pour rester dans le « jeu ». Augmenter la rentabilité : c’est par exemple ce qu’il en ressort de la nouvelle formule d’abonnement de Decathlon qui permet aux abonnées de pouvoir louer du matériel sportif plutôt que de l’acheter. Ce service permettrait à l’enseigne d’améliorer sa marge entre 3 et 10 fois plus qu’une vente classique. Développer une récurrence d’achat. En effet, dès lors qu’une relation de proximité est créée, D’après une étude Statistica datée de 2021, les abonnés Amazon Prime sont plus engagés que les non abonnés. En effet, 20%, d’entre eux, disent acheter plusieurs fois par semaine et 7% vont même jusqu’à acheter tous les jours. Ces clients affichent également un panier moyen généralement plus élevé. Connaitre les habitudes de consommation de son client via la collecte de données et ainsi pouvoir lui proposer des offres ciblées et personnalisées. C’est ce qu’on appelle plus communément “l’hyperpersonnalisation“. Dorénavant, les retailers ne se concentrent plus uniquement sur les produits qu’ils ont à vendre mais surtout sur les besoins de leurs clients ! Quels liens entre abonnement et omnicanalité ? Le champ des possibles devient énorme quand on associe abonnement et omnicanalité. L’enseigne est dès lors capable de proposer aux clients abonnés de pouvoir : se faire livrer gratuitement à domicile ou encore en click and collect, bénéficier d’offres de réduction en point de vente sur des journées ciblées, recevoir des invitations à des ventes privées, dégustations ou autres évènements directement dans le magasin afin d’amener du « trafic » en magasin. Les données récupérées, en magasin, vont permettre de cibler de façon beaucoup plus pointue des opérations marketing et promotionnelles via du CRM ciblé : mailing, sms ou bien encore push sur l’appli de l’enseigne. Abonnement et omnicanalité ont encore de beaux jours devant eux. Il sera intéressant de voir comment cela évolue dans les prochaines années. Le concept de la méga-offre sera certainement une des clés dans la stratégie des retailers. En effet, la concurrence sur les prix étant de plus en plus forte, la palme reviendra aux commerçants étant capables de se démarquer via une offre de services différenciante et pléthorique.   Par Rémi Garnier [...]
Univers Retail24 octobre 2022La vie du Cabinet / RSEDepuis Janvier 2021, Univers Retail est partenaire d’un programme innovant qui est la “Grande Cause des Territoires” initiée par Make.org*. Depuis 2016, la mission de Make.org est d’engager les citoyens dans la transformation positive de la société. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette Grande Cause et pourquoi Univers Retail a choisi d’être partenaire, découvrez notre article. Avant de vous présenter le plan d’actions, revenons sur les grandes étapes de cette cause : 1ère étape : Consultation citoyenne Du 01 février au 28 mars 2021, Make.org a lancé la consultation sur territoire.make.org pour répondre à la question “Comment améliorer les conditions de vie dans votre territoire ?” Les citoyens ont pu soumettre leurs propositions mais également voter pour les propositions des autres citoyens. 2ème étape : Résultats de la consultation En avril 2021, Make.org a dévoilé les résultats de la grande consultation nationale “Comment améliorer les conditions de vie dans votre territoire ?”. Cette consultation a recueilli une participation de : 116 000 participants, 5 200 propositions et 875 000 votes. Vous pouvez télécharger les résultats, en cliquant sur ce lien. 3ème étape : Plan national d’actions A la suite de la consultation citoyenne, Make.org a invité les citoyens et l’ensemble de ses partenaires (associations, élus, entreprises, institutions, experts, médias…) à deux journées d’ateliers de réflexion et de co-construction pour transformer les idées prioritaires issues de la consultation en pistes d’actions concrètes. Ainsi, jusqu’en novembre 2021, ces pistes ont été qualifiées et enrichies pour aboutir à un plan national de 13 actions. Elles seront ensuite incubées, développées, financées puis expérimentées sur le terrain et déployées à l’échelle nationale.   Retrouvez, ci-dessous, la liste des actions et leurs avancées : 1. Nos territoires résilients Ce projet vise à créer des “guildes locales” (des collectifs d’acteurs de l’alimentation), pour identifier les maillons manquants et porter des projets d’agroécologie qui permettront d’atteindre la résilience alimentaire à l’échelle d’un territoire. Deux Guildes pilotes sont en cours de conception : à Vernon dans l’Eure et à Ambérieux dans le Rhône. 2. Relançons nos commerces Ce programme d’accompagnement, dédié à de futurs commerçants qui souhaitent s’implanter dans une commune dépourvue de commerce, est en cours de construction. Make.org souhaite lancer une première promotion de 15 commerçants en 2023. Univers Retail est partenaire du projet et participera à la sélection des commerçants pour lequel Make.org cherche des co-financeurs.  3. Entreprises rurales pour l’emploi Ce dispositif, qui permet à des demandeurs d’emplois de rejoindre une aventure collective de 12 semaines pendant laquelle les membres s’entraident pour que chacun retrouve un emploi, continue à se déployer partout en France. 5 nouvelles “Entreprises éphémères” sont en phase de déploiement d’ici à la fin de l’année, dont Courbevoie (92) du 13 septembre au 27 octobre, Condé-en-Normandie du 20 septembre au 27 octobre et Antibes du 7 novembre au 16 décembre. Parmi les principales actualités récentes de ce projet : le passage au statut de “société à mission” (horizon fin 2022) et le lancement d’un nouveau concept des “Entreprises éphémères” pour répondre aux besoins des métiers en tension, avec une première expérimentation pour le secteur des Travaux Publics.  Plus d’informations sur le site des entreprises éphémères pour l’emploi ici.  4.Tous engagés contre l’isolement L’entreprise Bip Pop propose une solution clé en main pour accompagner les collectivités territoriales à prévenir l’isolement des aînés sur leur territoire. Ces derniers mois, l’équipe de Make.org Foundation a mis en relation Bip Pop avec des partenaires de la mobilité solidaire (notamment ECOV et Atchoum) pour qu’elle puisse proposer au travers de sa plateforme une solution facilitant la mobilité des personnes âgées sur un territoire. 5.La formation au service de nos élus Studio Reset accompagne les élus et les services techniques des collectivités territoriales pour les aider à mieux appréhender les enjeux de l’économie à impact, décarbonée et répondant aux défis de demain. La structure a mis au point des programmes de micro-learning thématiques en ligne. Une première expérimentation auprès des équipes de l’Agences des Pyrénées est en cours, afin de faire évoluer et améliorer le programme de formation. 6. Indice de qualité démocratique Le DémoMètre, cet outil d’évaluation participative qui permet à tout un chacun de mesurer la vitalité démocratique dans son territoire et de l’améliorer, est en cours d’expérimentation dans 11 territoires pilotes. La plateforme numérique qui permettra d’évaluer en ligne gratuitement son territoire est en cours de développement. Plus d’infos sur cet outil innovant pour renforcer nos démocraties ici.  7. Les deux mains (la grande école de la réparation) Pour faire face au manque de réparateurs, les Deux Mains a conçu une formation innovante et inclusive aux métiers de la réparation, qui bouscule les codes du métier. Après un an de travail qui a permis à Mathilde et Samuel, les porteurs du projet, de comprendre les freins des formations actuelles, la première promotion débutera le 3 octobre prochain ! Elle formera 15 techniciens et techniciennes, en partenariat avec la Compagnie du SAV et l’entreprise de réparation Murphy. 8. Emballages réutilisables pour tous Avec plus de 6 milliards de repas vendus par an, la restauration rapide est à l’origine d’un volume important de déchets. Les emballages sont la deuxième source de déchets plastiques à usage unique après les bouteilles. Pour accompagner les restaurateurs à adopter d’emballages plus respectueux de l’environnement, Make.org travaille avec le Ministère de la Transition Écologique, l’ADEME et Citeo pour rédiger un guide pratique qui recense les solutions existantes pour réduire, recycler et réemployer les emballages. Ce guide sera distribué fin 2022 à 10 000 restaurants via le partenaire Just Eat.  9. Transports solidaires 15 à 20 % de la population vit en espaces peu denses est en situation de précarité de mobilité : essentiellement des jeunes, des femmes, des personnes âgées mais aussi des personnes aux revenus trop faibles pour pouvoir posséder une voiture ou payer le carburant. Pour répondre à cette problématique, s’est développé, dans plusieurs communes en France, le transport solidaire, un service de transport ponctuel à moindre coût, proposé à des personnes dans le besoin et opéré par des bénévoles. Make.org travaille avec Ecov (une entreprise ESUS qui opère des lignes de covoiturage pour les territoires) pour renforcer la plateforme transport-solidaire.fr et travailler avec des collectivités pour déployer ce dispositif partout en France.  10. Médecins solidaires Sous l’impulsion du Dr. Martial Jardel, médecin généraliste, et du mouvement citoyen Bouge ton Coq, Médecins Solidaires ambitionne de combler les déserts médicaux ruraux grâce à un réseau de médecins volontaires pour se relayer dans des centres de santé à raison d’une semaine par an. L’association à but non lucratif compte déjà une trentaine d’engagés et ouvrira son premier centre à Ajain (Creuse) le 1er novembre. 11. Les journées de la réparation Les enjeux autour de la réparation et du réemploi sont primordiaux aujourd’hui pour accélérer les transitions dans lesquelles notre société doit s’engager. Les politiques publiques, comme celles de l’ADEME, en font d’ailleurs un sujet de premier plan. Pour démocratiser ce sujet et en faire un réflexe auprès de tous les citoyens, Make.org souhaite mettre en place les journées de la réparation, sur le même modèle que les journées de l’agriculture qui sont un franc succès. Make.org rencontre, en ce moment, des associations et experts de la réparation (Emmaüs France, le réseau des Ressourceries/Recycleries, ou encore le réseau Repair Café) pour organiser la première édition de cet événement national, en octobre 2023.  12. Plus de nature dans mon quartier Le programme, porté par la LPO vise à mobiliser les habitants des quartiers prioritaires, pour leur faire découvrir la nature proche de chez eux et construire un programme de végétalisation de leur quartier, au service de la biodiversité. 11 quartiers pilotes ont été officiellement validés pour faire partie du programme, ce qui surpasse les 10 visés pour 2023. Un dossier de presse a été rédigé en vue d’un événement de lancement prévu au mois d’octobre. Une vidéo motion a également été réalisée par la LPO pour présenter le programme, découvrez là ici. 13. Une épicerie dans mon village  Le mois d’octobre sera à nouveau le #MoisEpic chez notre porteur Bouge Ton Coq, qui s’est fixé pour objectif de recueillir 50 candidatures d’ouverture d’épiceries participatives partout en France. En 2022, c’est plus de 100 épiceries qui ouvriront dans des villages sans commerces, 200 ouvertures sont prévues pour 2023 !  Une campagne sera également lancée sur Leboncoin pour développer une base de données marketing. La prochaine étape ? Définir la stratégie de communication pour mettre en place une campagne d’appel aux dons. Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour suivre l’avancement de ces actions !   *Make.org est une plateforme citoyenne leader de la Civic Tech européenne, dont la mission est d’engager les citoyens dans la transformation positive de la société. Pour cela, Make.org a développé une solution digitale de consultation, capable de faire participer massivement les citoyens autour d’une question simple d’intérêt général, et d’en extraire les consensus populaires. Comme l’exprime sa Charte éthique, Make.org est une plateforme démocratique, civique et européenne, neutre, indépendante, transparente et respectueuse des données personnelles [...]
Univers Retail18 octobre 2022DécryptagesSi l’Alliance du Commerce se réjouit des résultats de l’été 2022, elle pointe aussi le climat incertain du second semestre. Les marques et enseignes doivent encaisser la hausse des coûts énergétiques, de production et d’exploitation, en plus de l’inflation. Et côté santé, les autorités annoncent s’attendre à une 8e vague de covid-19 à l’automne. Face à ces défis, il est intéressant de se pencher sur deux acteurs majeurs du marché que sont H&M et Zara et d’effectuer un comparatif quant à des stratégies très différentes. L’opportunisme comme point de départ Le point commun entre les deux enseignes est la saisie d’opportunités par leur fondateur. En ce qui concerne H&M, Erling Persson a créé le premier magasin en Suède en 1947 sur un concept importé des Etats-Unis ; il s’agit d’un gros magasin vendant des vêtements « pour elles » (Hennes) à bas prix. 19 ans plus tard, il rachète un stock de vêtements masculins qui s’appelle Mauritz. Amancio Ortega Gaona débute dans les affaires avec une boutique de lingerie en 1963. Il ouvre le premier magasin Zara en 1975 pour écouler ses surstocks liés à l’annulation par un client d’une grosse commande. En 1990, Stefan Persson le fils d’Erling devient PDG. Les magasins s’ouvrent alors à l’international : en 1992, H&M ouvre son premier magasin en Belgique. Le 25 février 1998, H&M inaugure son premier magasin en France. C’est un succès immédiat et l’enseigne ouvre alors 11 points de vente en 18 mois. Zara quant à lui ouvre son premier magasin en dehors d’Espagne en 1988 à Porto. New-York et Paris suivent en 1989 et 1990. Des stratégies globales très différentes H&M utilise le marketing de massetige (mass market + prestige) pour toucher sa clientèle. La marque propose une large gamme de vêtements qui s’adressent à une grande partie de la population. Pour augmenter ses ventes, elle peut s’associer à de grands créateurs lors de partenariats médiatisés. Les fondamentaux de la société sont : Des stylistes « maison » qui créent les collections 800 fournisseurs répartis à travers le monde Une logistique très performante Une forte culture d’entreprise favorisant la promotion interne De gros investissements en communication (4% du CA) Une stratégie RSE très développée grâce à l’utilisation de coton bio, la mise à disposition de containers pour la récolte de vieux vêtements envoyés à des associations ou en recyclage, le recyclage ou le don des invendus, l’utilisation d’ampoules basse consommation dans les magasins Une stratégie de distribution exclusive : l’exclusivité de la vente est accordée à un point de vente appartenant à la marque dans une aire géographique déterminée.  Zara appartient au groupe Inditex, leader sur le marché du textile. Le concept de la marque repose sur quelques règles d’or : Coller aux tendances des podiums Susciter l’envie des clientes grâce à des collections flash et limitées : aucun article ne reste plus de quatre semaines dans le magasin et chaque article n’est produit que 10 à 15000 fois Être en phase avec les désirs de la clientèle grâce aux remontées terrain sur ce qui se vend ou non : si un article ne se vend pas correctement la première semaine, il est retiré de la vente et remplacé par un nouveau. Aucun investissement massif dans la publicité (0,3% du CA) : pas de coups médiatiques, Zara se sert de ses vitrines identiques partout pour communiquer son image de marque. Une centralisation importante : presque toutes les phases du développement d’un produit sont gérées par la maison mère (50% des produits sont manufacturés en Espagne, 26% dans le reste de l’Europe et 24% dans le reste du monde) Forces et faiblesses Ces deux enseignes aux stratégies très différentes ont des forces et des faiblesses propres à chacune. H&M n’a pas d’usine de production et se trouve dépendante de ses très nombreux fournisseurs. Les délais pour mettre un produit sur le marché sont de 3 mois en moyenne et selon les usines, la qualité peut être jugée moyenne. Toutefois, la rentabilité semble être meilleure. Zara ayant centralisé sa fabrication en Galice, les délais vers les magasins sont très courts : design de nouveaux produits et acheminement sous 4 à 5 semaines. La forte rotation des collections permet à la marque d’adapter son offre en un temps record : chaque année, environ 11000 articles différents sont produits contre 2 à 4000 pour H&M. Cela permet de n’avoir aucune accumulation d’articles qui ne se vendent pas. En revanche, Zara prend un risque énorme en n’ayant qu’un centre de fabrication. Le modèle très eurocentré aboutit à une saturation des magasins en Europe où les coûts des points de vente sont parfois supérieurs à leur recette. A ceci s’ajoute le taux de change qui rend les prix hors zone euros très peu attractifs voir inadaptés au marché local. Dans un marché très malmené et en mutation rapide, il conviendra de voir quelle enseigne saura le mieux répondre aux exigences : H&M très décentralisé dans sa production, fortement investi dans une démarche RSE et communiquant beaucoup, ou Zara au modèle ultra centralisé et Européen, privilégiant le bouche à oreille et la rapidité d’exécution ?   Par Claire Jagodzinski —————— Sources : Entreprendre – H&M : décryptage d’une stratégie à succès Marketing-etudiant.fr – H&M et le marketing Etudes-et-analyses.com – Le marketing opérationnel de H&M (les 4P) Le monde de Zara – Les stratégies de Zara Republik-retail.fr – Marché de l’habillement : un été 2022 sur des montagnes russe   [...]
Univers Retail23 septembre 2022DécryptagesLidl, chaine de distribution alimentaire, est devenue en quelques années un des leaders des retailers mondiaux. C’est un véritable empire que cette marque a réussi à créer et ce grâce à une évolution et une stratégie rondement menée. Dans cet article, nous allons décrypter la stratégie de Lidl, devenu l’idole des Français. Lidl a été créée en 1930 en Allemagne par Josef Schwarz. Initialement grossiste de produits alimentaires, c’est en 1973 que le distributeur deviendra spécialiste du hard-discount. Leur stratégie est simple, proposer des prix cassés grâce à une technique bien rodée : espaces de vente optimisés et non marketés, absence de service, réduction des coûts de mise en rayon, limitation des références produits, absence de produits de grandes marques. Cette stratégie sera l’image de marque de Lidl jusqu’en 2012, l’année du grand changement. L’évolution de ce positionnement n’est pas dû au hasard. En effet, après des années de croissance, Lidl a commencé à stagner et à moins séduire les Français, qui de leur côté se sont éloignés du hard-discount. Les mœurs changent, les Français veulent des produits de qualité et des espaces de vente agréables, Lidl a donc commencé sa transition. Avant d’officialiser son tournant en 2012, Lidl a commencé en 2006 son intégration de : produits de grandes marques, produits issus du commerce équitable, produits biologiques, de produits frais tels que les légumes, le pain, la viennoiserie, etc. Mais ce n’est pas tout, Lidl a aussi opté pour une modification de ses points de vente afin de les rendre plus agréable En effet, l’expérience client en magasin est devenue essentielle au développement d’une marque. Les consommateurs souhaitent vivre un moment unique. Lidl a donc pris les choses en main et procédé à de nombreuses améliorations : modernisation des points de vente (caisses automatiques, etc.) et de l’architecture (couleurs, lumières, matériaux), organisation des linéaires, tête de gondole marketés, ventes de produits non alimentaires. Ce tournant marqua le début d’une communication de masse. Que ce soit sur ses produits ou son expérience client, le distributeur décida de frapper un grand coup : diffusion de spots télévisions, communication digitale, affiches publicitaires, distribution de près de 12 millions de prospectus : c’est un fait, Lidl est partout. Un changement de positionnement que l’on peut qualifier comme une transition à succès ! Une vraie réussite. En effet, Lidl a dépassé en 2022 la barre des 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un résultat exceptionnel marquant une hausse de 4.7% et validant le fait que Lidl est devenu l’enseigne préférée des Français. Par Selma Güler [...]
Univers Retail12 juillet 2022Les femmes du retail
Univers Retail5 juillet 2022DécryptagesAlors que depuis quelques mois, il envahit nos espaces, revenons sur l’origine de ce petit carré à formes noires. Aux origines du QR Code Le QR code est un code-barre à deux dimensions. Il signifie Quick Response Code. Cela signifie qu’il peut être décodé rapidement après avoir été lu par un lecteur de code QR installé – par exemple -sur un téléphone portable. Il est constitué de modules carrés noirs, disposés dans un carré à fond blanc. Ces points définissent l’information que contient le code. Il peut stocker plus d’informations qu’un code à barres et surtout des données reconnues par certaines applications permettant : la navigation vers un site internet, l’accès à un contenu multimédia en ligne, la connexion à une borne wifi, le paiement via un téléphone mobile… Le QR code a été publié pour la première fois au Japon en 1999. Il avait été créé quelques années plus tôt, en 1994, par Masahiro, ingénieur chez Denso Wave qui cherchait alors à remplacer le code-barre obsolescent dans le but de suivre l’itinéraire des pièces détachées dans les usines Toyota. Peu plébiscité en Europe, il connaît une seconde jeunesse liée à la pandémie. Le cas de la Chine Depuis la pandémie de Covid-19 et la généralisation du Pass sanitaire, le QR code a connu une utilisation massive et intégrée par les gouvernements. Il est devenu à cette période, un outil incontournable de la vie quotidienne, le sésame, preuve de vaccination, donnant accès à un restaurant, un cinéma ou la possibilité de prendre l’avion. Depuis longtemps, il est omniprésent dans la société chinoise, visible dans tous les espaces sociaux : aux caisses des magasins, sur la vitrine des boutiques, sur les emballages des produits, à la télévision, à l’entrée des musées, et même sur les badges des serveurs dans les restaurants. Pour l’utiliser, il faut posséder l’application WeChat sur son téléphone, l’ouvrir et l’afficher à des fins de contrôle pour les autorités. Un mois après son lancement, il avait été scanné plus de 1,6 milliards de fois sur l’application. Dès sa mise en service en 2011, WeChat attribue à tous ses utilisateurs un QR code en guise d’identifiant numérique et un lecteur de QR code intégré. Il devient une carte de visite. Depuis 2013, un moyen de paiement mobile a été installé : WeChat Pay. Sur le milliard d’utilisateurs actifs, 940 millions ont relié leur compte WeChat à leur compte bancaire. L’usage des espèces a complètement été supplanté, que ce soit entre particuliers ou professionnels. Au premier semestre 2019, 1.01 milliard de Chinois utilisent le paiement mobile via le QR code et effectuent en moyenne 4 transactions/jour/personne : 86% de la population vs 22% en Suisse. Les autres usages du QR Code Le QR code peut s’inviter dans la sphère artistique, comme un élément différenciant ou additionnel à une œuvre. En 2012, l’ingénieur Jean-Thierry Lechein réalise le QR Book 1. Cet ouvrage est aussi simple qu’étonnant : chaque page est composée d’un QR code que le lecteur doit scanner afin de progresser dans l’histoire. S’il est scanné plusieurs fois, le code n’aboutit jamais au même contenu. C’est un ouvrage évolutif. L’artiste mexicain quant à lui a créé quatre œuvres entre 2010 et 2012 d’1m2, générées par ordinateur. C’est le graphisme de la forme qui est mis en avant mais des messages de l’artiste peuvent parvenir au public une fois scannée. L’industrie musicale n’est pas en reste. Le QR code a fait son apparition dans des clips et a été mis en avant sur des pochettes d’albums, tel celui du rappeur français Vald. Il est alors un complément à l’œuvre. Enfin, le QR code peut être utilisé lors de parcours touristiques, tel que l’a organisé le collectif Raspouteam dans Paris : 20 QR codes ont été disposés dans la ville et donnaient accès à des informations historiques. Dans le retail, les QR codes constituent une petite révolution pour les emballages, puisqu’ils ont le pouvoir de les faire parler. Les consommateurs en quête de transparence sont capables, grâce un simple scan, d’obtenir plus d’informations sur les produits qu’ils convoitent en magasin, se renseignant sur la provenance d’un produit ou l’histoire d’une marque par exemple. Les QR codes peuvent remplacer ou compléter les conseils des vendeurs en point de vente. Tel le NFT, le QR code a de multiples usages, parfois loin de celui d’origine qui rappelons-le était celui de la traçabilité de pièces automobiles.   Par Claire Jagodzinski —————— Sources : nippon.com – La petite histoire méconnue du code QR, une invention japonaise Les Echos – Six choses à savoir sur le QR Code Yuwen ZHANG, doctorante en SIC – L’hégémonie du QR code en Chine Ecommercemag.fr – QR code : sésame d’un nouveau marketing en point de vente ? Radio France – Le QR code bouleverse et réinvente les cadres artistiques traditionnels [...]